Bonjour à tous, amis fidèles du blog, en même temps avec le site rue la fidélité ça coute pas cher étant donné le rythme soutenu d’écriture du « bureau ».
Ben voilà j’ai vu un film naze, ça arrive souvent, mais là c’était assez puissant, donc ça méritait de passer sur le terrible échafaud des critiques du 7ème art avant gardiste alternatif, enfin le site rue, enfin nous quoi. On a les vengeance que l’on peut.
On vit quand même une époque formidable, je me sens d’ailleurs tel un sauveur de l’humanité, en me disant que je vais peut être rendre un fier service à la plèbe qui au lieu de claquer 9€ au p***** (plus 5€ les 15cl de coca) pourra économiser pour acheter une maison au bout de sa 50ème réincarnation.
Bref venons en directement au but, et mettons nous dans la peau des scénaristes, qui ont du être au nombre de 27 et étant donné les revirement étranges ou les idées qui tombent à l’eau on se dit que certains ont certainement quitté le navire en route pour ne pas avoir cette tache sur leur cv.
Prenons le plus simple, le titre. Il s’agit d’un film d’horreur, et notre Jennifer, qui est quand même l’argument n°1 du film, se retrouve dans le film transformé par un groupe de « rock » pseudo gothique et vraiment pas crédible, en une créature « mort vivante » qui doit se nourrir des lycéens du coin. Sachant déjà que le scénar cassait pas des briques, ils se sont demandé comment attirer le chaland, donc y en a un qui a du dire après la 10ème tournée de ti-punch « ouais de toute façon ils sont venus que pour mater le corps de jenny » et y en a un qui a noté ça sur un coin de nappe en disant que c’était vendu.
Le film commence, après un coup de flash back, par une scène où l’on parle d’une mystérieuse fontaine censée être paranormalement démoniaque étant donné que tout ce qui tombe dedans ne remonte jamais. On se dit donc que c’est un moment clef, plein d’intrigues et que ça reviendra dans le film. Ben non. En fait ils nous racontent ça sinon le film durait seulement 1h25 et qu’après ça allait faire court métrage.
On poursuit donc avec l’héroïne, qui est la super pote de Jennifer, dont l’amitié ne se nourrit pas de grand chose vu qu’en fait J est une vraie garce avec elle et qu’elle lui pourri constamment la vie. Néanmoins ça l’empêche pas de foutre carrément en l’air ses soirées romantiques pour aller se coltiner les remarques d’un gout scabreux de J… On se retrouve donc avec deux personnages opposé, qui en temps normal passeraient leur temps à fabriquer des poupées vaudous l’une de l’autre, mais qui là sont inséparables !
Donc Jennifer se transforme en créature semi-vampire semi-succube, on imagine encore la grosse hésitation des scénaristes qui ont voulu partager ça à pile ou face et qui ont eu le malheur de faire une grosse tranche. Comme ils ont voulu faire un film gore, ils lui font parfois faire vomir 4 hectolitres de sang épais, sans réelle explication. On peut penser à la théorie d’une quelconque vidange, au moins le cas échéant on se dira qu’ils ont au moins inventé quelque chose. En tout cas comme super pouvoir ça le fait moyen, et surtout pour ravoir le lino c’est plutôt galère.
Bref J. va se payer quelques tranches d’étudiants, en les attirant dans des décors plus délabrés les uns comme les autres, mention spéciale à la maison de « la meilleure amie » qui a l’air de ne pas avoir été habitée depuis 160 ans, et qui a certainement oublié de payer ses factures edf. Ou la piscine abandonnée qui s’est transformé bizarrement en marécage amazonien.
La meilleure amie, quelque peu inquiète au sujet de J, devine grâce à la bibliothèque de la fac, en trente secondes au rayon occultisme (encore un passage bien crédible) qu’en fait ben elle est possédée par le mal etc. Et que son point faible tenez vous bien, c’est le cœur, et non le genou droit comme vous auriez pu être amené à penser.
Donc voilà on se dit qu’elles vont bien se mettre à se crêper le chignon, et au terme d’un combat titanesque (bon d’accord c’est une pauvre bagarre sur un lit). J. lévite un peu pitoyablement comme dans l’exorciste, on s’attend même presque à la fameuse réplique « ta mère…. » mais ça aurait presque été de trop bon goût étant donné le côté sheakspearien des dialogues précédents (on a l’impression, sans rire, que le type qui a écrit les dialogues est différent à chaque scène).
Au terme d’une mêlée épique la meilleure amie arrache leur pendentif qui représente leur amitié, on se dit que c’est un symbole pas super profond car de toutes façons elles peuvent plus trop se saquer. Et ben NON ! En fait notre vampire-succube-goule perd du coup « logiquement » tous ses pouvoirs, et retombe terriblement d’un mètre cinquante sur son matelas, et semble en souffrir terriblement, en même temps peut être qu’elle s’est pris un ressort qui chicanait. Puis bon cutter dans le cœur on en parle plus. Là on se dit « bon tout est bien qui fini bien ». Et ben NON TOUJOURS PAS ! A la fin dans un élan de folie notre meilleure amie décide comme bouquet final d’aller venger sa « pote » !
Je pense que ce film est en lui même une sorte de malédiction, une torture mentale, comme si le grand schtroumph et gargamel se mettaient tout d’un coup à éprouver l’un pour l’autre une amitié déchirante digne des plus grands épisodes des chevaliers du zodiaque.