Archive for the ‘Critiques Informatiques’ Category

Godforsaken maverick’s Apple

Critiques Informatiques | Posted by jerry janvier 30th, 2017

Ce jour-là, la chaleur aux abords de Quito était particulièrement étouffante. La végétation épaisse et luxuriante, la faune immobile… Tout, aux alentours de sa hutte en pierre, contribuait à cette sensation d’écrasement.

Rimac, accroupi, ne semblait nullement affecté par la température. Son front et ses yeux fiévreux brillaient d’un même éclat.

Cette pierre de soleil, qu’il avait dérobée de manière totalement impulsive, avait déclenché en lui une fascination telle, que nulle autre pensée ne l’avait traversé depuis.

Il avait tué pour elle. Plus rien ne serait comme avant.

Les tremblements qui avaient parcouru ses mains après cet acte fou s’étaient retrouvés instantanément apaisés tandis qu’il caressait avec douceur la surface sablonneuse du précieux artefact.

Son existence avait été jusqu’alors misérable. Il bâtissait des ponts, dont la longueur avoisinait les cent mètres, pour une solde de misère. Ces prouesses architecturales constitueraient une énigme que nul mortel ne percerait avant le second millénaire, mais son nom n’y serait jamais affilié.

Mais tout cela ne lui suffisait plus. Au fond de lui, il savait qu’il n’était pas qu’un simple ouvrier. Un tout autre destin qui l’attendait. Là, plus profond.

Cette pierre lui permettait de voir dans le futur.

Il ferma les yeux et tenta de voir ce qui se trouvait au-delà des portes de la perception.

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J’avais envie d’une intro dramatique.

Dans ma vie de ruemen, les grillades furent nombreuses et délicatement salées.

 

Chers enfants, laissez-moi vous conter ma dernière fable.

 

Windows et le pingouin m’avaient déjà pas mal égratigné.

Je m’étais jusqu’alors éloigné de la pomme, de par mon côté radin&radin®.

 

C’était le temps d’avant.

Le vent parcourait les collines, de son souffle rieur.

 

Bref, j’avais à mon boulot un macbook pro de 2009 – ce détail aura de l’importance- à mettre à jour, vu que la version 10.6.8 n’était plus trop d’actualité.

Connaissant vaguement la logique d’Apple, je me suis dit qu’il fallait payer pour la version suivante. Et voilà que je trouvais sur le store la version suivante, 10.8.6, qui me tendait les bras pour la somme modique de 20€.

Dans mon inconscient, l’amiral Ackbar déclamait « C’est un piège ! ».

Mais je ne l’écoutais pas et déboursais sans plus réfléchir ladite somme, et effectuait cette mise à jour, tel un seigneur, ignorant ce appel.

Et tout s’est bien passé !

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Mais évidement l’histoire ne s’arrête pas là.

Sous cette version, on ne peut pas avoir la dernière mouture de Firefox, et ça m’a gavé car je suis buté. Donc je me suis dit que j’allais regarder pour la suivante version de mac os.

Et là, stupéfaction, les suivantes étaient gratuites.

Je me suis aperçu que j’avais banqué 20€ pour rien. La bonne loose.

J’imagine que je dois être l’un des seuls tocards sur terre en 2017 à avoir balancé 20 balles pour une version de macOs qui n’a globalement aucun intérêt. Ils auraient pu m’imprimer « ha-ha-ha », le fameux rire trisyllabique, sur la facture.

Et bien sûr, la version suivante, 10.9.5, nommée mavericks, est trouvable sur l’Apple Store… Enfin si on se fie aux tutos périmés que l’on retrouve sur le net. Car non, il ne reste plus que la toute dernière, Sierra, sur le store, qui ne fonctionne pas avec mon portable trop vieux.

Qu’est-ce qu’on rigole ! Merci ! Encore ! Construisez-moi un dindon, que j’en devienne la farce !

Heureusement, le site macdrug, dont le nom aurait dû légèrement éveiller quelques soupçons en moi, semblait m’indiquer une marche à suivre pour ce cas fort désagréable.

Quelqu’un savait ! Le sauveur était là, quelque part, peut-être habitait-il Espenel ou un lointain village portuaire en Équateur. Mon esprit s’émerveillait du miracle de la technologie. Le lien se dirigeait de façon cérémonieuse vers ma barre de favoris, bousculant d’autres dont l’intérêt devenait soudainement fade à mes yeux.

http://macdrug.com/download-mac-os-x-10-9-mavericks-dmg-without-apple-store/

Sur cette page, de quoi télécharger sous de formes multiples une image du système, puis une recette miracle pour l’installer sur une clef USB.

J’ai téléchargé toutes les versions.

20Go de téléchargement, à des débits plus ou moins pourris.

J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j’ai espéré, ignorant la raison, en me disant que tout se passerait comme dans le tuto.

Je ris encore, pensant au logiciel qui devait m’aider à créer la clef bootable, diskmaker, refusant toute coopération, au-delà de toute logique.

Et voilà le rien, des heures perdues, que j’aurais pu consacrer au développement infini de ma skill à mariokart.

Dans mon désespoir, je me mis à la lecture des commentaires de la page, me disant que tout était foutu. Et là non, parmi des flots d’insultes, un lien redirigeant vers une autre page de macdrug me promettait un avenir radieux.

J’avoue que ma confiance en ce site s’était légèrement cassée la figure. Mais d’autres choix, je n’avais pas.

http://macdrug.com/download-and-create-usb-mac-os-x-installer/

Ce site possédait deux versions de la méthode. Une bonne, une pourrie. La pourrie était mieux référencée. Après un énième téléchargement et une légende mal faite qu’il fallait interpréter à sa façon, la mise à jour eu lieu. Firefox fut installé ainsi que la dernière version de moult autres logiciels.

Voilà donc qui évitera quelques grillades à un simple mortel, peut-être.

Rimac laissa échapper la pierre. Son angle inférieur droit se brisa contre le sol, dans un bruit sec.

Soudainement désintéressé, il prit sa flûte de pan et se mit à jouer un air frénétique, qui se mua progressivement en lente mélopée hypnotique.

Il savait désormais que l’humanité serait perdue.

Dans le sol poussiéreux de son habitation, il grava frénétiquement à l’aide de son bâton cet étrange symbole.

No future.

Détails d’un SPAM

Critiques Informatiques | Posted by cro avril 27th, 2011
SPAM sur la page Forlorn Cry de Facebook

SPAM sur la page Forlorn Cry de Facebook

Pour fêter le premier spam apparu sur la page facebook de Forlorn Cry, Voici un petit article sur le blog d’alarue.org.

 

Le spam est pourtant une espèce commune, nuisible, ayant son habitat naturel sur le web, avec une préférence pour les climats instantanés tels que les e-mails. Mais ce spam-là a une saveur toute particulière. Je suis peut-être en retard sur le Web 2.0 et toutes ses merveilles, mais c’est la première fois que je vois un lien pointant vers une fausse page internet de news, elle-même pointant vers un site de mouise apparemment à l’origine du spam.

Alors vous pourrez lire le commentaire facebook sur l’image ci-contre/ci-dessus.

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Motion Twin: Kadokado.com: Comment griller les gens et se faire applaudir pour ça.

Critiques Informatiques | Posted by cro octobre 8th, 2010

Allez, un petit article sur le blog. kadokado est un des (nombreux) sites de jeux en flash, certes avec des jeux développés avec un savoir-faire non discutable, mais avec des petites subtilités pour se faire du pognon sur le dos des joueurs les plus riches et addicted. C’est un site réalisé par Motion Twin.

Motion Twin, le capitalisme communiste :)

Motion Twin, le capitalisme communiste 🙂

Il y eut Games Workshop. Il y a maintenant Motion Twin. Games Workshop avait trouvé qu’on pouvait vendre des figurine de modélisme non-peinte, et les vendre plus cher que celles peintes, juste en disant qu’en fait elles sont « personnalisable », et en plus vendre des peintures spéciales à part.

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Ubuntu, ou Linux pour les êtres humains (ingénieurs)

Critiques Informatiques | Posted by jerry juin 29th, 2010
ubuntu

Toi aussi fait comme le logo : tourne en boucle et vire au rouge 😀

Aujourd’hui, pour faire plaisir à mon Binome (en même temps c’est le seul lecteur) une critique sur Linux.

Pour raconter deux minutes ma vie je bosse en temps qu’animateur informatique dans une association, et l’idée c’est d’apprendre aux gens à se servir d’un ordinateur.Et accessoirement l’idée serait de promouvoir Linux… enfin bref.

Quitte à me faire insulter (toujours par mon binome) j’ai choisi Ubuntu et cela fait 3 ans que je suis les différentes versions développées (telles que « la buse leucémique » ou « le rat crevé »). Pour l’avoir installé sur plein de machines pourries je peux dire qu’au début c’était l’enfer (j’avais souvent des problèmes de résolution d’écran) mais il y a eu un grand progrès et depuis j’arrive à l’installer un peu partout sans avoir à taper dans lignes de code à la tar -xcfgc -9 -1 dans un terminal. Oui car bon pour refaire un parallèle avec mon boulot, le truc bien serait que les gens installent Linux chez eux facilement et qu’ils n’aient pas à me rappeler toutes les 5 minutes.

Bon j’étais du coup assez satisfait, c’est de plus en plus beau, assez réactif. Bon, certes les fameux effets 3D (cf les précédents post) ne sont pas encore tout à fait au point selon moi.

Dans l’idée de rendre ça encore plus facile à utiliser pour les gens, je me suis dit « tiens je vais installer KDE, ça ressemble à Windows ». Comme ça les gens qui utilisent le spécimen sur mon lieu de travail arriveront à l’éteindre plus facilement.Bien sûr j’aurais pu télécharger Kubuntu, mais bon j’en ai marre de cramer des Cd pour rien.

Je vais voir dans le gestionnaire de paquet, je tape KDE, mais rien sort de valable. Bien sur je pense à taper un apt-get install kde dans un terminal, mais je m’y refuse, étant donné que je m’étais précédemment donné des principes. Je vais voir sur le merveilleux site d’Ubuntu. Bon finalement je me suis fait avoir en tombant sur un article un peu naze qui m’a fait taper 500 trucs, faire 500 manips, redémarrer 15000 fois. Pour rien. Cela m’a pour dire un tantinet énervé. Je tape du coup la fameuse commande apt-get install kde. Et là ça marche. Pourquoi ils ont pas dit ça sur le site ? Je sais pas.

Épilogue : le truc marrant c’est que les boutons arrêter et redémarrer n’étaient pas présent dans le menu « démarrer » de KDE. Fallait encore faire une manip tordue pour les avoir.

Néanmoins j’ai confiance dans l’univers merveilleux du pingouin pour que tout ceci s’améliore, comme c’est le cas depuis toutes ces années.

Facebook, l’ultime malédiction (inca)

Critiques Informatiques | Posted by jerry juin 4th, 2010
facebook

Alors comme ça on voulait nous fausser compagnie ?

Chers amis du Blog,

J’ai récemment pris la décision de me désinscrire de Facebook, juste un peu après le jour où tout le monde s’est barré en masse car je ne l’ai pas fait pour les mêmes raisons. Je ne rentrerais pas dans les détails, je ne vous décrirais pas pour autant Facebook comme le mal absolu, comme le titre pourrait le faire penser. J’avais étrangement envie de parler des incas, car c’est une private joke qui faire rire mon binome et moi depuis bientôt 10 ans, et que je voulais être le premier dans Google si un blaireau tape « Facebook inca ». A noter qu’on aurait de superbes articles à faire en prenant les stats des mots clefs amenant au site rue.

Donc je me suis dit « allez je supprime mon compte, stop ». En fait déjà là c’était pas possible. On peut suspendre facilement son compte, mais pas le supprimer via un lien. Suspendre son compte ça veut dire que l’on apparait plus sur Facebook, mais si on veut revenir, ben il suffit de se reconnecter et tout sera comme avant. C’est cool mais déjà je sentais que c’était un peu pervers, trop simple, comme si la machine infernale prévoyait que tu aurais forcément des remords, et que tu n’aurais pas le choix. Je ne m’inquiétais pas outre mesure. Pour l’instant. Au passage pour supprimer son compte il faut aller dans l’aide et envoyer un mail aux admin, le truc qui comporte selon moi deux inconvénients majeurs :

● chiant

● pas fiable, après tout ton mail peut s’être « égaré »

Je commence l’étape de désactivation, terme qui fait penser à un grille pain que l’on envoie de bon cœur à la casse. Première chose que j’ai pas encaissé, il est obligatoire de donner une raison à son départ. Coup de bol il existe une case « autre raison », suivi d’un champ texte qui m’a laissé le loisir de les insulter.

Puis vint la séquence émotion, la tentative de me tirer une petite larme, digne des moments les plus attendrissants de confessions intimes : on me montre des photos de mes « amis », genre 4 ou 5, pas toujours très bien choisies, avec marqué en dessous : « vous allez manquer à : untel, unetelle, etc… »

Hélas cette habile stratégie aurait pu être couronnée d’un succès plus franc s’il n’avait pas été pioché une fille que je ne regretterais pas et mon propre frère. Si j’en venais à manquer à mon frère, je pense que ça voudrait signifier ma mort ou un truc du genre. Enfin bon peut être que j’interprète mal, mais j’avais l’impression d’assister à mon propre enterrement, ou que je partais vivre en ermite au Pérou.

Mais en tout cas cette portion de code php pourrait être améliorée pour choisir plus pertinemment les amis plutôt que de faire  un stupide random. Enfin bon, l’élite des codeurs ne se situe qu’à un seul endroit, alarue.org.

Bon donc j’appuie sur la confirmation finale, je reçois tout de suite un mail qui me dit que je suis auto-viré. Vient ensuite l’étape où j’ai supprimé l’entrée dans mon marque page, puis dans mon historique, parce que comme il était très simple d’y revenir, je sais que j’aurais pu cliquer par mégarde sur le bouton et me logger en deux secondes, la routine quoi. Sauf que après avoir fait ceci et relancé firefox, le site ne s’est pas effacé de la barre des sites rapides. Je vais voir dans l’historique, il y était encore. Là je suis passé à l’arme lourde j’ai supprimé tout mon historique, vérifié qu’il n’y avait plus rien, relancé le truc. Film d’horreur, il était encore là (avec les céréales lapin – le site qui a inventé l’humour – et grospixels, soit dit en passant). Je refais la manip 18 fois et à la 17ème il n’y était plus. Mais je m’attends quand même à le voir ressurgir. Même après avoir formaté. Non je plaisante, mais à un moment donné je suis allé jusqu’à penser qu’il fallait que je désinstalle firefox.

Bref, j’ai reçu quelques mails ou messages d’amis me demandant si j’étais parti vraiment (ou qui étaient inquiets de savoir si je les avait  bloqués, ce qui malgré tout m’a bien amusé). Bon pour la faire courte, j’ai même reçu un mail d’un pote me disant que je lui manquerais et que limite il ne comprenait pas. Et ce collègue est à mon avis à la base CONTRE l’esprit facebook  d’une mainmise unique et toutes les choses pas super nettes côté gestion et protection des données du dit site, même si au final il y est pour des raisons pratiques je pense.

Là j’ai commencé à imaginer le scénario du livre dont vous êtes à la rue 2, une société où des agents Smith dépêchés par Facebook mettrait des flingues sur les tempes de vos amis pour qu’ils vous supplient de ne pas quitter la matri(x)ce.

Maintenant, je m’enferme à double tour chez moi, et chaque fois que je croise un type avec des lunettes noires et un costard je tente de le poignarder en hurlant.

Voici ce qui devait conclure cet article, mais entre temps :

Dernière étape de la malédiction : j’étais en train de taper Facebook dans l’article et l’autocorrection l’a souligné en rouge. Au bout de quelques minutes le trait ondulé a disparu. Facebook contrôle le monde (et l’orthographe).

Re-dernière étape : une amie m’a envoyé un texto pour me demander si j’étais bien out de facebook PENDANT que j’écrivais l’article. Puis un autre pour me demander pourquoi (la grande question). Et un autre me demandant si j’allais devenir antisocial (et perdre mon sang froid, bien sûr cet ajout ne figurait pas dans le texto).

Purée.

Je me serais pété la jambe que je n’aurais pas eu droit à autant de sollicitude.

(bon ok, une semaine après j’étais de nouveau sur Facebook… je suis revenu en rampant et en demandant pardon.)

Google AdWords

Critiques Informatiques | Posted by cro mars 1st, 2010

Google, ce cher allié de tout internaute libre et avide de connaissances soigneusement sélectionnées pour nous grâce aux système d’annonces publicitaires.

Google, qui a piqué aux ruemens leur but ultime (avec « abolir l’argent »), qu’eux-mêmes avaient piqué à Minus et Cortex: « Conquérir le monde ».

Google. Qui sait comment on fait du business, du vrai.

Lavenir du pognon: le pognon virtuel.

L'avenir du pognon: le pognon virtuel.

Google, donc, m’a plusieurs fois envoyé de l’argent. Mouahaha, non, que dis-je, une sorte de bon d’achat, ou de ticket resto pour lancer une campagne de pub pour le site rue. (alarue.org, oui, le site là où vous êtes maintenant tout de suite).

J’ai toujours eu envie d’essayer d’utiliser ce pognon virtuel, mais j’avais jamais eu la présence d’esprit d’essayer avant la date de péremption du bon d’achat. Alors, cette fois, je me suis dit: « allez, on va essayer d’utiliser les 75 euros* offerts pour lancer une campagne de pub pour alarue.org, ça sera un grand moment. » Ouais enfin je me suis dit un truc qui voulait dire plus ou moins ça.

BREF.

Cette fois je le note dans mon calendrier Ical (non, pas sur Iphone, j’en ai pas, bande de critiques). Et cette fois j’arrive à l’utiliser avant la première date de péremption (après cette date la somme tombe à 50 euros). C’était il y a à peu près une heure. Date de péremption qui se trouve être « avant le 28 février ». En gros, la date de péremption c’est dans 5 minutes.

BREF (2).

Et là, que d’aventures. Déjà la connexion à internet, s’avère délicate, puisque n’étant pas chez moi, j’ai le choix entre un réseau partagé d’une Neuf Box d’un appart’ à côté ou le réseau Wifirst de l’immeuble. Mon ami le réseau Neuf, bien que capté par mon mac à pleine puissance Wifiesque, ne veut rien afficher. Un peu comme si…. ça marchait pas. Bref reste wifirst. Qui, certes, rame un peu, mais aujourd’hui ça va.

Non, non, le gros du problème… C’est google. Arrivé sur la page adwords. J’essaie naïvement de me connecter avec le login et pass adéquat. Que nenni! On ne se connecte pas à adwords avec un compte gmail ou de n’importe quelle autre service google. Un gros message rouge vous le rappelle. Mais, google dans sa grande bonté, vous propose de tout mettre en ordre pour que vous puissiez vous connecter à adwords.

J’arrive alors sur une page où on me demande poliment, tel un maître d’hotel dans un resto à 500 euros les 3 grammes de farine+levure (comprenez: du pain): « voulez-vous utiliser votre login/mot de passe des autres services google pour adwords » et deux trois autres questions.

Une fois le formulaire validé… Oh, merveilleux prodige… Je me retrouve sur la page d’accueil, avec mon fameux message rouge qui dit qu’il est pas possible d’utiliser le compte google d’autres services, etc. etc. etc.

Mais déjà le problème principal pointait à l’hoziron de mon écran d’ordi: ça rame. Et ça rame, et pas qu’un peu. Ca rame même beaucoup. Ca rame même tellement que MacOSX me dit qu’il n’y a plus de place sur le disque dur. Et quand mac vous sort ce message, c’est que dans les infos du disque la capacité est à 0 Ko.

Je me dit « étrangeté que tout ceci ». Puis entre deux pensées d’agression envers google, je me dis que peut-être, comme j’ai mis qques photos en plus sur l’ordi, quelques fichiers WAV pour bosser des enregistrements, avec deux ou trois vidéos, peut-être (je dis bien peut-être) c’est ça qui a pris plus de place que ce qu’il me semblait.

Pauvre Naïf.

Donc je supprime tant bien que mal ce que je peux. Je récupère qques centaines de Mo. Parallèlement, google ne veut toujours pas me connecter. Puis, enfin, en changeant de navigateur (non, pas firefox) j’en arrive à une page où on me propose – enfin – de rentrer deux ou trois infos: le pays, la devise pour payer.

Et là… Retour à la case login. Toujours ce fameux message rouge désormais aussi célèbre que les béruriers sont noirs.

Alors, tel Indiana Jones qui serait perdu dans le labyrinthe de la montagne de feu, je clique on ne sait où sur la doc d’adwords ou quelque part. Et sans trop savoir comment ou pourquoi, je passe par des warp zones et arrivent enfin sur un semblant de page d’accueil de google adwords, là où on peut lancer une campagne de pub.

Je lance donc ma campagne de pub, rentre les mots clefs, cible le monde entier. BREF (3), arrivent un détail que « je n’avais pas prévu » (citation ©Star Wars, version alarue.org edit). En réalité je ne peux pas utiliser les 75 euros sans entrer préalablement… mon code de carte bleue. Pour être bien sûr que google puisse me sucrer du pognon et accessoirement agrandir les millions de données qu’il a déjà sur moi. Alors j’hésite. Je me dis: de toutes façons je peux arrêter la campagne de pub avant que ça me coûte trop cher. Puis, tout en bas de la page, juste avant le bouton pour valider, je lis: « si vous continuez des frais d’inscription ou je sais pas quoi non remboursable seront prélevés d’un montant de 5 euros ». 5 euros c’était le tarif de la place étudiant au pathé Valence il y a 10 ans. Autant dire que ce n’est rien (surtout comparé au prix des places à ce même pathé maintenant). Mais si en fait, 5 euros, c’est 5 euros. Ca fait quasiment 2 paquets de ravioles, soit 8 plaquettes, soit… BREF (4). Je dis: Stop. (ou « Non », c’était implicite de toutes façons, je l’ai pas vraiment dit en vrai).

Alors regardant une dernière fois le 7 et le 5 juxtaposés au symbole « € » dans le soleil couchant (déjà couché en fait) je me casse de ces pages google de daube.

Ah oui, j’avais oublié: le navigateur avait planté entre temps, j’avais du tout relancer. Et ce, sans aucune trace de Flash dans la page, me semble-t-il. Exceptionnel.

Quoiqu’il en soit en fermant cette page j’aurais au moins appris quelque chose de primordial: il me reste en fait 1,7Go sur le disque dur. Errare google est.

Bon voilà. Je voulais partager ce grand moment de finances, et quoi de mieux que le blog d’alarue.org que personne ne lit à part binome et moi (et les multiples spammeurs qui laissent des commentaires pourris)?

Ecrire pour écrire

Critiques Informatiques | Posted by jerry mars 18th, 2009

Dans la vie, des choses nous inspirent, et d’autres nous dégoutent, telles de vulgaires passoires.

Quoique – ah non là le mot serait plutôt « égouttent » -, mais si dans ce cas  la crédibilité de l’expression « comme des  passoires » reviendrait à flot, le reste de la phrase en prendrait un sacré coup.

Je n’ai jamais été inspiré par le fait d’écrire un blog, j’ai toujours trouvé ça ridiculesement débile et honteux. Le pire est que je me sentais maudit de par ma profession d’informaticien, comme quoi déjà si dans la vie t’es mal barré socialement y a toujours moyen de toucher le fond. Tiens rien à voir, mais en passant ça me donne envie de faire la critique de l’album Rock bottom de Robert Wyatt.  Passons.

Malgré tout, nous avions un site, binôme et moi même, binôme, pour vous servir – comme dans Bilbo le Hobbit de Tolkien, sauf que les nains s’appelaient Bifur et Bombur, et n’avaient pas pour hobby de se déguiser en Blues Brothers. Et dans ce site nous avions déjà presque tout fait, forum, jeux prizee, livre d’or, mailing list (ahahahahah…. pardon). Manquait le blog. Le blog. AHHHHHH.

Commençons.

Linux PART 3: Le soulèvement des machines

Critiques Informatiques | Posted by cro mars 13th, 2009

Et oui, ces articles sont comme la saga Terminator, quand on croit que c’est fini, il y en a encore.

Alors, depuis la dernière fois, si je me souviens bien, Linux marchait, et ce parce que j’avais installé manuellement le pilote de la carte graphique.

Mais, si j’en crois ce qui arrive en ce moment, linux n’aime pas qu’on laisse l’ordi éteint pendant trop longtemps.

En effet, je ne l’ai pas allumé pendant plusieurs jours.

Résultat: il me refait une erreur au démarrage, cf mon article précédent. Qu’à cela ne tienne, tant pis, je suis dégouté d’avoir cette fenêtre d’erreur au démarrage… Mais je fais les mises à jour.

En regardant vite fait j’aperçois parmi les mises à jour, une mise à jour du kernel linux, du noyau de linux quoi.

Et je me dis naïvement: si ça se trouve ça va régler ces problèmes de pilotes de carte graphique, on sait jamais, peut-être qu’avant c’était pas une version stable du noyau.

Grave erreur!

Une fois les mises à jour effectuées et l’ordinateur redémarré… Ben l’ordi ne redémarre pas justement.

Alors suivant mes souvenirs de mes posts sur le fameux forum fedora, je me dis que peut-être c’est parce que j’ai démarré sur un kernel différent de celui pour qui j’avais installé le pilote, comme me le disait un des forumeurs. (Ce qui voudrait dire que sous linux, si on fait les mises à jour automatiquement, il faut penser à désinstaller les pilotes avant, et à les réinstaller après. Si ça vous dis quelque chose, vous verrez donc à quel point c’est un concept bidon, et je doute fortement qu’il en soit vraiment ainsi dans le linux-monde).

Bref, écran noir au démarrage comme avant.

Je me dis: Bon, je vais passer en mode texte pour désinstaller tous les pilotes de la carte graphique, et réinstaller (encore) les bons pilotes.

Mais j’ai commis une grave erreur: je ne l’ai pas fait tout de suite. Je n’ai encore pas allumé le PC pendant plusieurs jours.

Conséquence: Je peux passer en mode texte une fois que j’ai mon beau écran noir. Sauf que pour désinstaller les pilotes, il me faut rentrer une commande en mode texte… Et… Linux maintenant si j’en crois les messages, n’arrive plus à trouver internet! En tout cas à se connecter aux sites. Bon, quoiqu’il en soit, impossible de lister les trucs installés sur l’ordi, pour savoir quoi virer.

Là, ça commence à vraiment me gonfler (encore).

Pour bien vous détailler ce qui se passe, et vous montrer à quel point ça me saoule, quand je tape ma petite commande en mode texte, non seulement j’ai des messages d’erreur et ça ne marche pas, mais même après 5 minutes, l’ordinateur n’a pas fini l’execution de la commande (alors qu’elle ne marche pas), et ne me rend pas la main pour que je tape une nouvelle commande!

Prochain épisode: Linux: le quinzième passager. (non rien à voir).

Linux PART 2: Judgement Day

Critiques Informatiques | Posted by cro mars 13th, 2009

Epilogue:

Suite à mes déboires sous linux (voir article précédent, sur-long), voici la fin de ces aventures palpitantes, bientôt disponibles en DVD et en live CD sur alarue.org.

J’ai donc demandé de l’aide sur le forum de fedora.

Pendant 23 posts, un des modérateurs était convaincu entre autres:
_Que j’avais pas lu la doc
_que j’avais démarré sous un autre kernel (bon en gros je lui ai dit que je l’avais pas fait et il a persisté, non pas en insistant méchamment, mais comme s’il comprenait pas).

Comme souvent, on m’a conseillé de ne surtout PAS installer le pilote à partir du fichier « .run » téléchargeable du site NVIDIA. mais plutôt d’utiliser le dépôts de linux.

Alors, après 23 posts, et presque 24heures crono, (bon pas non stop quand même), j’ai quand même essayé.

Comme je l’avais remarqué d’entrée, le problème est apparu suite à une mise à jour de linux.
Comme je l’avais lu sur le forum de fedora, à la date du bug il y avait une nouvelle version du pilote qui était sortie.

Je suis donc allé sur le site interdit de NVIDIA.
J’ai téléchargé l’impensable: le fameux fichier « .run ». Je l’ai lancé.

Et ça a marché.

Tout est redevenu fonctionnel.

Qu’en penser? ARGH ça me démange mais je ne serais pas trop méchant avec les linuxiens, qui ont quand même pris de leur temps pour essayer de m’aider.

Sauf que, à force de trifouiller, maintenant j’ai une erreur à chaque demarrage de linux…, une belle fenêtre au milieu de l’écran.

Mais ce n’est pas ça la meilleure.

Entre temps j’avais téléchargé Mandriva et Debian pour voir s’ils marcheraient mieux (il restait encore openSUSE après). Du coup, juste pour voir, maintenant que tout marche avec fedora, j’ai voulu quand même tester Mandriva en live CD, sans rien installer.

Mandriva se charge… Puis Ecran Noir.

Les PC ont leurs raisons que la logique ne connaît pas. (moi-même)

Prochain épisode: Linux: le soulèvement des machines.

Edit: Malgré mes recherches longues et ennuyeuses sur google, je ne suis pas arrivé à virer cette fenêtre. Comme ça allait me gaver, et que, à propos de linux, je commence à saturer, et comme j’avais encore rien mis sur l’ordi: j’ai comme à mon habitude réinstallé Fedora.

Mais oh surprise: l’installtion du pilote de nvidia marchait plus. Pourquoi? il manquait le paquet kernel-devel que j’avais pourtant installé immédiatement. Trop tôt peut-être? Et bien oui.

En effet, après avoir installé les mises à jour, (ça ne suffisait pas), après avoir désinstalleé et réinstallé kernel-devel, la solution était donc:

Installer le pilote depuis les dépôts linux comme me le disaient les linuxien. Le désinstaller juste après. Installer kernel-devel.

Là, ça marche.

Et y’en a qui osent vanter les mérites de linux pour le grand public…

Linux PART 1: Argh.

Critiques Informatiques | Posted by cro mars 13th, 2009

Voici un petit conte de noël pour informaticiens. Parce que j’aurais bien créé un blog rien que pour ça, mais ça aurait été inutile.

Tout à commencé quand je me suis dit: allez, je vais me remettre à linux. Bon d’accord depuis 5 ou 6 ans, j’ai tout oublié des commandes unix, mais c’est pas grave, apparament linux a fait des progrès et on est plus obligé de taper tar ungzip -xcvf mon_fichier -9 -1 pour faire quelque chose. Maintenant, y’a une interface graphique qui marche. Il parait.

Alors naïvement, j’ai pris ubuntu. Ca avait l’air sympa. Je ne le savais pas encore mais j’allais passer autant de temps sur google à chercher des commandes que sur le reste de l’ordi. Mais c’était pas très grave.

Alors, une des premières choses que je fais, c’est d’essayer de customiser un peu linux, puisque depuis il n’y a pas si longtemps j’étais sous mac. J’avais donc pris un peu des goûts de luxe au niveau de l’ergonomie et du look.

Alors j’essaie d’activer les effets 3D de mon ami ubuntu. Il ne veut pas, mais me dit quelques secondes plus tard qu’il faut installer un pilote (propriétaire) pour la carte graphique. Alors je l’installe, il redémarre. Non, en fait il s’éteint, et il n’arrive plus à redémarrer. Ubuntu une fois lancé n’affiche qu’un écran noir (voire un écran rayé une fois). Evidemment, impossible d’ouvrir une session, même sans le mode graphique. Alors je me dis que le pilote fait tout foirer. Et je redémarre donc en mode je sais plus quoi pour réparer linux. Je lance tout ce qui peut être lancé et qui me semble servir à quelque chose.

Ubuntu redémarre, et là, ça marche. Sauf que… Oui le pilote n’est pas installé. Donc pas d’effets 3D. En fait, pas non plus de lecture de dvd en plein écran sans que ça rame, et encore moins de navigation fluide sur internet ou ailleurs.

Alors je me dis: pas grave, j’ai mon mac, je me servirai de linux que pour limewire. Pour le reste, je reste sous mac 🙂

Ben ouais, pas le choix. Et je me souviens avec une certaine nostalgie du début des années 2000, quand j’avais installé red hat et que j’arrivais à faire planter linux rien qu’avec un traitement de texte alors que tout le monde disait que ça plantait pas. Et quand je dis plantait, c’était pas juste le logiciel qui plantait, mais bien linux qui freezait.

Je retrouvais donc tout ça sous ubuntu, puisque bien sûr il plantait aussi, parfois.

Evidemment j’ai passé je ne sais combien d’heures en compagnie du meilleur ami du linuxien, j’ai nommé les forums de discussions efficacement trouvés par google. Mais personne n’a trouvé le moyen de m’aider sans que ça prenne 3 semaines non stop.

J’ai même compilé GIMP (et ses dépendences), je sais pas ce qui m’a pris…

Puis vint l’illumination: et si j’installais fedora pour voir si ça marche pas mieux?

J’installe donc fedora, plus lent à l’install, mais quand j’essaie d’installer le pilote de la carte graphique… Waahou! Ca marche! Enfin des effets 3D (qui ne servent pas à grand chose en terme de productivité, mais qui sont agréables).

Alors j’installe mon ami cairo-dock, et compiz-fuzion. Ce dernier étrangement n’aime pas sauvegarder les réglages que je lui mets. Il n’aime pas fonctionner sans problème apparament. Mais peut-être était-ce parce qu’il lui manquait compiz-fuzion-icon, qui est la seule façon que j’ai eu pour qu’il marche. Et pour que Emerald marche.

J’ai installé emerald pour que les fenêtres soit encore plus jolies. Mais bon. Après d’innombrables bugs comme le fait qu’emerald ne voulait pas rester, et qu’à la place… il n’y avait plus rien, même pas les fenêtres de base (ça veut dire: y’avait plus les petits boutons pour fermer la fenêtre, la réduire etc.) Je me suis dit que j’allais pas les contrarier, et que j’allais leur laisser compiz-fuzion-icon.

Y’avait aussi un autre bug (parmi tant d’autres): linux n’avait pas envie de sauvegarder mes réglages pour la résolution d’écran. alors il voulait bien que je change de résolution une fois (au deuxième changement, plus rien ne se passait), mais par contre à chaque redémarrage il revenait à sa résolution par défaut… Allez savoir. Bien entendu, vous savez comme moi que les aides qu’on trouve sur les forums ne sont pas toujours très… aidantes.

Et la vie suivait son cours, jusqu’à ce jour fatidique… d’aujourd’hui.

Bien entendu il y avait toujours des bugs, notamment firefox qui n’aime pas aller trop vite quand on fait défiler une page, pas plus de 10pixels à la secondes sur les pages trop grandes. Parfois linux plante également.

Mais là… En fait linux doit être une intelligence artificielle. Parce qu’aujourd’hui il a décidé de ne plus démarrer. L’interfage graphique a pété, de temps en temps je peux quand même me connecter en mode texte, mais j’ai beau redémarrer, rien.

Alors voilà. Chouette. Sur mon PC j’ai linux en mode texte. Youpi.

I love linux.

Quand je pense qu’il y en a chez qui ça marche, il paraît.

J’ai bien sûr oublié de mentionner que linux (comme windows) ne démarre qu’après 2 essais (pour fedora) ou 3 ou 4 (pour ubuntu), mais bon.

Tout le monde ne peut pas être MacOSX, qui, lui, la plupart du temps, s’en tape qu’une programme plante, il continue de tourner.

Alors c’est sûr, linux c’est le top si on a rien d’autre à faire de sa journée que d’apprendre à programmer soi-même linux. Là, oui, sous linux on peut tout réparer. Mais soit faut être super intelligent (informatiquement parlant) soit faut pouvoir vivre 3 journées en une seule pour avoir le temps.

Su-Per.