Posts Tagged ‘final fantasy XIII’

Final Fantasy 13 – XIII

critique de jeux vidéos | Posted by jerry avril 23rd, 2011

Bon allez je continue sur les jeux vidéos, pour mieux m’en éloigner ensuite, mais comme on dit « il faut battre le fer tant qu’il est chaud ».

Cela faisait des millions d’années que je voulais me remettre à Final Fantasy, j’en était resté au VII… mais étant sponsorisé par Radin&Radin j’ai attendu que le 13 soit en solde pour l’acheter.

Bon alors pour démarrer sur une note positive, les graphismes sont vraiment magnifiques. Incroyable d’être arrivés à ce niveau là de beauté dans un jeu vidéo. C’est lisse, fluide, coloré.

Bon ben voilà, ça y est. J’ai fini le côté positif. Ah non  j’aime bien le thème musical de Sazh aussi.

Passons maintenant à tout ce qui m’a rendu dingue.

L’histoire : Franchement l’histoire est imbuvable, comme si on avait mélangé du Champagne avec du Tang. Le style très contrasté est surtout desservi par le fait de vouloir toucher à tous les publics : du jeune préado-manga-fan au vieux gamer. Mais le vieux gamer n’est pas dupe. L’histoire est tellement tirée par les cheveux dans le but de la faire vaguement durer que Raiponce elle même en serait jalouse. On en vient à avoir envie de sauter les cinématiques et d’appuyer frénétiquement sur les touches X comme on le fait tout le temps dans le jeu de toute façon.

Les personnages : En plus de porter des noms débiles – « Hope », « Snow » – faisant preuve de l’imagination débridée des scénaristes – les personnages n’ont aucun charisme. Leur comportement et leur caractère sont plus que variables au cours de l’aventure, ce qui fait qu’on ne les comprend jamais. Ou alors ils ont tous une double personnalité. Alors que l’on a déjà du mal à accrocher à l’histoire, les personnages sont de vrais boulets.

Je pense que la plus insupportable est Vanille, ciblant la partie « otaku » du public. Pas de chance, Vanille est un perso qui a le sort le plus puissant, et qu’on va donc devoir se taper en boucle.

On pourrait peut être se rabattre sur l’héroïne, Lightning, qui même lorsqu’elle essaye de sortir de son mutisme profond et de faire une séquence émotion, nous fait autant d’effet qu’un morceau de bois mort au fond d’une cheminée. Je sais pas pourquoi du bois mort. C’est de sa faute. En fait c’est juste l’héroïne car elle a le meilleur chara design,quoique depuis le 12 ils se foulent plus trop au niveau de l’innovation. Mais quel gâchis, la palette d’expression des héros est pourtant énorme, et avec deux pixels qui se couraient après ils faisaient cent fois mieux dans final 7… Ah au fait les persos ne sont que 6, parce que bon après fallait trouver des noms comme « pyjama » ou « purée-en-boite » et que ça n’allait pas forcément passer.

 

Les monstres : Parfois on se bat contre des flambys jaune moutarde, puis après on se bat contre des démons cornus ignobles aux couleurs sombres. Allez parler de cohérence de l’univers médiéval futuro-fantastique proposé après ça, oscillant entre sérieux et délirant sans vraiment proposer de transitions… Quoique quand on y pense, être mangé par des flambys, n’est ce pas un horrible destin ? Et d’où viennent ces flambys ? Qui a tiré la languette ? Si un flamby se battait contre un petit suisse, qui triompherait ? Le monde serait il meilleur si un flamby devenait président ? (Alarue.org, le site qui prédit l’avenir – ce post datant de 2011…)

 

La progression : Tu cours tout droit. Pas de villages, juste de bornes ou acheter du stuff. Puis après tu recours tout droit. Comme le jeu n’est pas très profond au niveau du gameplay des combats (j’y viens), il se paye même le luxe d’en verrouiller les quelques facettes au début, histoire de faire entrer peu à peu une pseudo dimension tactique et de réfléchir un tout petit peu quand même parfois.

Les combats : Alors on appuie sur X quatre fois. Puis on appuie sur X quatre fois. Des fois je me suis surpris devant le jeu, main droite tendue, à marteler la touche, cerveau unplugged, la bave aux lèvres… heureusement qu’on a 2000 boutons. Chaque persos ont des rôles précis, comme Attaquant Mage ou Soigneur, et maitrisent plusieurs de ces rôles. MAIS pour pouvoir soigner alors que l’on est en mode combattant, il faut alors changer de rôle. On appuie sur L1, ce qui soulagera le pouce de la main droite quelques secondes. Les persos tournent sur eux même, un peu comme dans bioman,  et hop voilà je peux soigner. Et pourtant, une seconde avant notre perso était à moitié en train de claquer, vampirisé par une chauve souris… mais là il fait un petit 360 histoire de se vider de son sang et d’arroser ses copains au passage… ou alors il est pris de l’envie aussi soudaine qu’irrépressible de danser le twist… Si au moins ça le faisait esquiver avec style… Non !

Conclusion : Un jeu qui ne titillera pas trop l’imagination des plus jeunes. Après comme dans tout RPG faut y passer des heures pour monter ses persos de niveau, alors qu’on les déteste presque tous.

Le plus marrant c’est que l’on n’a même pas envie de finir le jeu, pour pouvoir rester dans sa seule partie non linéaire qui offre des petits défis et qui donnent enfin l’impression qu’on interagit avec l’environnement proposé, et non pas qu’on subit tout ce que l’on nous propose. Cela arrive après 45 longues heures de torture. On est tellement limités au début que l’on a l’impression de jouer à une démo et le peu de nouveautés proposées en cours sont très maigres. Puis ça fait bizarre. Comme si le jeu se foutait de toi au début pour te faire une blague. Juste pendant 30 heures, parce que sinon c’était pas marrant. Surement une technique pour amadouer les testeurs de jeux vidéos qui ont la mémoire courte.

Pas de chance, je porte le collier du chômeur, celui qui immunise contre les sorts naïveté doublé d’escroquerie. Item rare, que je ne revendrais pas sur Ebay.