Google AdWords

Critiques Informatiques | Posted by cro mars 1st, 2010

Google, ce cher allié de tout internaute libre et avide de connaissances soigneusement sélectionnées pour nous grâce aux système d’annonces publicitaires.

Google, qui a piqué aux ruemens leur but ultime (avec « abolir l’argent »), qu’eux-mêmes avaient piqué à Minus et Cortex: « Conquérir le monde ».

Google. Qui sait comment on fait du business, du vrai.

Lavenir du pognon: le pognon virtuel.

L'avenir du pognon: le pognon virtuel.

Google, donc, m’a plusieurs fois envoyé de l’argent. Mouahaha, non, que dis-je, une sorte de bon d’achat, ou de ticket resto pour lancer une campagne de pub pour le site rue. (alarue.org, oui, le site là où vous êtes maintenant tout de suite).

J’ai toujours eu envie d’essayer d’utiliser ce pognon virtuel, mais j’avais jamais eu la présence d’esprit d’essayer avant la date de péremption du bon d’achat. Alors, cette fois, je me suis dit: « allez, on va essayer d’utiliser les 75 euros* offerts pour lancer une campagne de pub pour alarue.org, ça sera un grand moment. » Ouais enfin je me suis dit un truc qui voulait dire plus ou moins ça.

BREF.

Cette fois je le note dans mon calendrier Ical (non, pas sur Iphone, j’en ai pas, bande de critiques). Et cette fois j’arrive à l’utiliser avant la première date de péremption (après cette date la somme tombe à 50 euros). C’était il y a à peu près une heure. Date de péremption qui se trouve être « avant le 28 février ». En gros, la date de péremption c’est dans 5 minutes.

BREF (2).

Et là, que d’aventures. Déjà la connexion à internet, s’avère délicate, puisque n’étant pas chez moi, j’ai le choix entre un réseau partagé d’une Neuf Box d’un appart’ à côté ou le réseau Wifirst de l’immeuble. Mon ami le réseau Neuf, bien que capté par mon mac à pleine puissance Wifiesque, ne veut rien afficher. Un peu comme si…. ça marchait pas. Bref reste wifirst. Qui, certes, rame un peu, mais aujourd’hui ça va.

Non, non, le gros du problème… C’est google. Arrivé sur la page adwords. J’essaie naïvement de me connecter avec le login et pass adéquat. Que nenni! On ne se connecte pas à adwords avec un compte gmail ou de n’importe quelle autre service google. Un gros message rouge vous le rappelle. Mais, google dans sa grande bonté, vous propose de tout mettre en ordre pour que vous puissiez vous connecter à adwords.

J’arrive alors sur une page où on me demande poliment, tel un maître d’hotel dans un resto à 500 euros les 3 grammes de farine+levure (comprenez: du pain): « voulez-vous utiliser votre login/mot de passe des autres services google pour adwords » et deux trois autres questions.

Une fois le formulaire validé… Oh, merveilleux prodige… Je me retrouve sur la page d’accueil, avec mon fameux message rouge qui dit qu’il est pas possible d’utiliser le compte google d’autres services, etc. etc. etc.

Mais déjà le problème principal pointait à l’hoziron de mon écran d’ordi: ça rame. Et ça rame, et pas qu’un peu. Ca rame même beaucoup. Ca rame même tellement que MacOSX me dit qu’il n’y a plus de place sur le disque dur. Et quand mac vous sort ce message, c’est que dans les infos du disque la capacité est à 0 Ko.

Je me dit « étrangeté que tout ceci ». Puis entre deux pensées d’agression envers google, je me dis que peut-être, comme j’ai mis qques photos en plus sur l’ordi, quelques fichiers WAV pour bosser des enregistrements, avec deux ou trois vidéos, peut-être (je dis bien peut-être) c’est ça qui a pris plus de place que ce qu’il me semblait.

Pauvre Naïf.

Donc je supprime tant bien que mal ce que je peux. Je récupère qques centaines de Mo. Parallèlement, google ne veut toujours pas me connecter. Puis, enfin, en changeant de navigateur (non, pas firefox) j’en arrive à une page où on me propose – enfin – de rentrer deux ou trois infos: le pays, la devise pour payer.

Et là… Retour à la case login. Toujours ce fameux message rouge désormais aussi célèbre que les béruriers sont noirs.

Alors, tel Indiana Jones qui serait perdu dans le labyrinthe de la montagne de feu, je clique on ne sait où sur la doc d’adwords ou quelque part. Et sans trop savoir comment ou pourquoi, je passe par des warp zones et arrivent enfin sur un semblant de page d’accueil de google adwords, là où on peut lancer une campagne de pub.

Je lance donc ma campagne de pub, rentre les mots clefs, cible le monde entier. BREF (3), arrivent un détail que « je n’avais pas prévu » (citation ©Star Wars, version alarue.org edit). En réalité je ne peux pas utiliser les 75 euros sans entrer préalablement… mon code de carte bleue. Pour être bien sûr que google puisse me sucrer du pognon et accessoirement agrandir les millions de données qu’il a déjà sur moi. Alors j’hésite. Je me dis: de toutes façons je peux arrêter la campagne de pub avant que ça me coûte trop cher. Puis, tout en bas de la page, juste avant le bouton pour valider, je lis: « si vous continuez des frais d’inscription ou je sais pas quoi non remboursable seront prélevés d’un montant de 5 euros ». 5 euros c’était le tarif de la place étudiant au pathé Valence il y a 10 ans. Autant dire que ce n’est rien (surtout comparé au prix des places à ce même pathé maintenant). Mais si en fait, 5 euros, c’est 5 euros. Ca fait quasiment 2 paquets de ravioles, soit 8 plaquettes, soit… BREF (4). Je dis: Stop. (ou « Non », c’était implicite de toutes façons, je l’ai pas vraiment dit en vrai).

Alors regardant une dernière fois le 7 et le 5 juxtaposés au symbole « € » dans le soleil couchant (déjà couché en fait) je me casse de ces pages google de daube.

Ah oui, j’avais oublié: le navigateur avait planté entre temps, j’avais du tout relancer. Et ce, sans aucune trace de Flash dans la page, me semble-t-il. Exceptionnel.

Quoiqu’il en soit en fermant cette page j’aurais au moins appris quelque chose de primordial: il me reste en fait 1,7Go sur le disque dur. Errare google est.

Bon voilà. Je voulais partager ce grand moment de finances, et quoi de mieux que le blog d’alarue.org que personne ne lit à part binome et moi (et les multiples spammeurs qui laissent des commentaires pourris)?

Jennifer’s Body

Critique de films | Posted by jerry octobre 30th, 2009
Laisse moi deviner ? Derrière moi c'est ça ?

Allo maman ? T'avais raison actrice c'était pas vraiment une bonne idée !

Bonjour à tous, amis fidèles du blog, en même temps avec le site rue la fidélité ça coute pas cher étant donné le rythme soutenu d’écriture du « bureau ».

Ben voilà j’ai vu un film naze, ça arrive souvent, mais là c’était assez puissant, donc ça méritait de passer sur le terrible échafaud des critiques du 7ème art avant gardiste alternatif, enfin le site rue, enfin nous quoi. On a les vengeance que l’on peut.

On vit quand même une époque formidable, je me sens d’ailleurs tel un sauveur de l’humanité, en me disant que je vais peut être rendre un fier service à la plèbe qui au lieu de claquer 9€ au p***** (plus 5€ les 15cl de coca) pourra économiser pour acheter une maison au bout de sa 50ème réincarnation.

Bref venons en directement au but, et mettons nous dans la peau des scénaristes, qui ont du être au nombre de 27 et étant donné les revirement étranges ou les idées qui tombent à l’eau on se dit que certains ont certainement quitté le navire en route pour ne pas avoir cette tache sur leur cv.

Prenons le plus simple, le titre. Il s’agit d’un film d’horreur, et notre Jennifer, qui est quand même l’argument n°1 du film, se retrouve dans le film transformé par un groupe de « rock » pseudo gothique et vraiment pas crédible, en une créature « mort vivante » qui doit se nourrir des lycéens du coin. Sachant déjà que le scénar cassait pas des briques, ils se sont demandé comment attirer le chaland, donc y en a un qui a du dire après la 10ème tournée de ti-punch « ouais de toute façon ils sont venus que pour mater le corps de jenny » et y en a un qui a noté ça sur un coin de nappe en disant que c’était vendu.

Le film commence, après un coup de flash back, par une scène où l’on parle d’une mystérieuse fontaine censée être paranormalement démoniaque étant donné que tout ce qui tombe dedans ne remonte jamais. On se dit donc que c’est un moment clef, plein d’intrigues et que ça reviendra dans le film. Ben non. En fait ils nous racontent ça sinon le film durait seulement 1h25 et qu’après ça allait faire court métrage.

On poursuit donc avec l’héroïne, qui est la super pote de Jennifer, dont l’amitié ne se nourrit pas de grand chose vu qu’en fait J est une vraie garce avec elle et qu’elle lui pourri constamment la vie. Néanmoins ça l’empêche pas de foutre carrément en l’air ses soirées romantiques pour aller se coltiner les remarques d’un gout scabreux de J… On se retrouve donc avec deux personnages opposé, qui en temps normal passeraient leur temps à fabriquer des poupées vaudous l’une de l’autre, mais qui là sont inséparables !

Donc Jennifer se transforme en créature semi-vampire semi-succube, on imagine encore la grosse hésitation des scénaristes qui ont voulu partager ça à pile ou face et qui ont eu le malheur de faire une grosse tranche. Comme ils ont voulu faire un film gore, ils lui font parfois faire vomir 4 hectolitres de sang épais, sans réelle explication. On peut penser à la théorie d’une quelconque vidange, au moins le cas échéant on se dira qu’ils ont au moins inventé quelque chose. En tout cas comme super pouvoir ça le fait moyen, et surtout pour ravoir le lino c’est plutôt galère.

Bref J. va se payer quelques tranches d’étudiants, en les attirant dans des décors plus délabrés les uns comme les autres, mention spéciale à la maison de « la meilleure amie » qui a l’air de ne pas avoir été habitée depuis 160 ans, et qui a certainement oublié de payer ses factures edf. Ou la piscine abandonnée qui s’est transformé bizarrement en marécage amazonien.

La meilleure amie, quelque peu inquiète au sujet de J, devine grâce à la bibliothèque de la fac, en trente secondes au rayon occultisme (encore un passage bien crédible)  qu’en fait ben elle est possédée par le mal etc. Et que son point faible tenez vous bien, c’est le cœur, et non le genou droit comme vous auriez pu être amené à penser.

Donc voilà on se dit qu’elles vont bien se mettre à se crêper le chignon, et au terme d’un combat titanesque (bon d’accord c’est une pauvre bagarre sur un lit). J. lévite un peu pitoyablement comme dans l’exorciste, on s’attend même presque à la fameuse réplique « ta mère….  » mais ça aurait presque été de trop bon goût étant donné le côté sheakspearien des dialogues précédents (on a l’impression, sans rire,  que le type qui a écrit les dialogues est différent à chaque scène).

Au terme d’une mêlée épique la meilleure amie arrache leur pendentif qui représente leur amitié, on se dit que c’est un symbole pas super profond car de toutes façons elles peuvent plus trop se saquer. Et ben NON ! En fait notre vampire-succube-goule perd du coup « logiquement » tous ses pouvoirs, et retombe terriblement d’un mètre cinquante sur son matelas, et semble en souffrir terriblement, en même temps peut être qu’elle s’est pris un ressort qui chicanait. Puis bon cutter dans le cœur on en parle plus. Là on se dit « bon tout est bien qui fini bien ». Et ben NON TOUJOURS PAS ! A la fin dans un élan de folie notre meilleure amie décide comme bouquet final d’aller venger sa « pote » !

Je pense que ce film est en lui même une sorte de malédiction, une torture mentale, comme si le grand schtroumph et gargamel se mettaient tout d’un coup à éprouver l’un pour l’autre une amitié déchirante digne des plus grands épisodes des chevaliers du zodiaque.

Alister – Qu’est-ce qu’on va faire de toi?

Critiques Musicales | Posted by cro avril 2nd, 2009

Dans l’univers immense de ce qui se fait de pire dans l’univers, voici un exemple parmi d’autres, la chanson « Qu’est-ce qu’on va faire de toi… »

Je ne vous ferai pas l’affront de copier ici les paroles. Mon binome me dira: pourquoi celle-ci plutôt qu’une autre? Ben parce que celle-ci je suis tombé dessus à la radio. En version acoustique en plus, on aurait dit. Argh. Comme si à un niveau pareillement bas, faire une version acoustique unplugged tout ça, ça allait apporter quelque chose.

Non, ce qui est cool c’est qu’il se soit fait de l’argent avec ça. On rêve tous (à peu près) de gagner de l’argent, ne serait-ce que pour vivre (en attendant qu’on abolisse l’argent), et pour cela, respect. Un peu comme un vieux tube d’Antoine qui ne voulait rien dire.

Alister - Quest-ce quon va faire de toi

Alister - Qu'est-ce qu'on va faire de toi

Mais niveau artistique je pense qu’hormis le côté commercial de la télévision, cette chanson apporte autant que la star-academy. Peu de choses. Et encore moins de choses positives.

Mais plutôt que de faire une analyse des paroles qui serait assez répétitive (« nul », « bidon », « nul », « bidon », etc.), essayons plutôt de voir comment on écrit une chanson comme celle-là.

Et bien c’est pas compliqué: tout d’abord prenez un bout de phrase au pif, qui amène une suite modulable, du genre: « Est-ce que je… » ou « Pourquoi les gens… ». Ici c’est « On va te… »

Ce bout de phrase vous servira pour toute la chanson. Vous pouvez néanmoins changer le refrain, pour faire comme si ça variait.

Ensuite, pour que ça soit le moins compliqué possible, ne faites surtout pas travailler votre imagination en inventant des choses pour compléter ces phrases, mais prenez plutôt, en vrac, ce que vous ou vos potes font dans la journée, dans la semaine.

Pas besoin d’organiser ceux qu’ils font, prenez-les au hasard. Vous pouvez éventuellement les écrire sur des bouts de papiers et les tirer ensuite au pif pour faire votre chanson. Par exemple: « se laver les dents », « manger des ravioles », « glander toute la nuit ».

Combinez ensuite ces élements avec le bout de phrase précédemment choisi, vous obtiendrez votre chanson:

« Pourquoi les gens se lavent les dents
Pourquoi mangent-ils des ravioles
Pourquoi glander toute la nuit
Et marcher jusqu’à l’école ».

Argh, non! J’ai fait une rime! J’avais oublié de préciser, votre chanson ne doit pas rimer, en général. Les rimes, c’est has-been. Le seul moment où ça peut rimer c’est quand vous utilisez une assonance ou une allitération pour faire un petit effet noble (à ne pas utiliser à excès, les cibles de vos chansons n’apprécieront pas les effets poétiques et autres choses qui font « intellectuel »).

Voilà, votre chanson est presque terminée. Mais le plus gros travail restera à trouver un refrain. Antoine, lui l’avait compris, son refrain se contentait de « oh yeah » et d’harmonica. Ca a déjà été fait, vous pouvez toujours le refaire, mais changez l’harmonica. Si vous êtes très motivés, vous pourrez inventer un « vrai » refrain.

Essayez donc d’écrire quelque chose qui n’a pas forcément rapport avec le reste de la chanson, mais qui a un petit lien. Par exemple, si vos couplets étaient « pourquoi les gens… », dans le refrain, continuez à parler de ces gens, par exemple:

« Ce sont de vrais gens
Mais ils marchent sous la pluie
Alors que moi je prend le métro. »

Et voilà, vos paroles sont finis.

Et la musique me direz-vous… Et bien, sachez tout d’abord que vous n’êtes pas obligé de chanter. Enfin, pas vraiment. Un peu au refrain pour faire style mais c’est tout.

Ensuite, ben il ne reste plus grand chose, prenez un tempo au hasard entre 80 et 120 pour que la chanson ne soit pas trop lente. Ensuite pour l’accompagnement, allez demander à vos potes quels instruments ils ont, et faites-leur jouer juste des accords simples, ou une seule note pour les instrument ne faisant pas vraiment d’accord. Il vous faudra néanmoins une batterie pour avoir l’air « nouvelle scène française ». Ah, sauf si vous cherchez à faire une chanson plus intimiste, mais là, vos paroles ne colleront peut-être pas.

Pour l’accompagnement, essayez des suite d’accords connus, comme alister, genre « lam fa do sol » (il a rajouté un mi). Vous pouvez transposer pour que ça ne se voit pas: « rém sib Fa do ». Ces accords sont une valeur sure (no woman no cry, let it be, Still loving you, …)

Ayé c’est fini!

Robert Wyatt – Rock Bottom

Critiques Musicales | Posted by jerry mars 18th, 2009

rockbottom

Qu’est ce qui distingue un bon album d’une pièce maîtresse ?

Peut être au fait que lors de sa première écoute, on se demande ce qui nous a pris à la fn*c d’acheter ce truc, certainement une sorte d’achat compulsif, comme quand lorsque nous passons à la caisse du lidl, et que nous voyons des allumettes à 0.51€ les 500 : impossible de ne pas les mettre dans son sac jaune et bleu. Puis lorsque nous rentrons chez nous, nous constatons avec effroi que nous cuisinons aux plaques électriques et que nous ne sommes pas devenu fumeurs entre temps.

Je m’égare – Montparnasse – infernale (combo 3 hits).

Bref, le cd viré avec dégoût du lecteur, on reprend ses écoutes musicales habituelles, comme les bérus ou l’original soundtrack de flipère le dauphin. Puis d’un coup, un jour, un peu proche de ses sous, on se dit que ça vaudrait peut être la peine de remettre le cd dans son lecteur, et là on le trouve un peu mieux. Du coup on le réécoute le jour d’après, et à chaque écoute on lui trouve un petit plus, et c’est là qu’on se rend compte que l’on a acheté une gemme. Et que l’on retire son annonce ebay où on le vendait trois euros, en se le rachetant soit même ou alors en disant aux acheteurs potentiels qu’il ne marche plus, comme le jour où j’ai acheté une pédale wah à un gars à une enchère super basse… toujours pas digérée cette histoire.

Bref alors vous allez me dire : ouah trop bien, je vais aller acheter (bon d’accord, télécharger, je vous connais) ce cd et je vais trop pas le trouver bien mais en fait je vais m’accrocher dans l’avenir futuriste et du coup de je vais être déçu car autant je vais trouver ça toujours aussi nul au bout de la 500ème écoute.

Et ben dans ce cas dites vous que je n’ai pas tout dit : la première partie, soit les 3 premières pistes de ce cd qui en contient 6 vous enchantera peut être. Robert Wyatt est planant, aérien, et Hugh Hoper sort un son et un feeling de sa basse inimitables.

Les trois autres chansons sont un peu plus déroutantes, elles me font penser à son précédent album « the end of an ear », celui qui portait si bien son nom, et qui aurait coûté la seconde oreille à Van gogh s’il avait eu le bol de l’écouter.

Tout ça pour dire… pas grand chose… Vous avez déjà acheté un cd pour une chanson ? Moi oui. Alors trois… Cela ne coûte en général pas grand chose d’aller toucher le fond. Pour conclure petit proverbe de la rue :

C’est quand on croît avoir touché le fond qu’il s’affaisse.

Ecrire pour écrire

Critiques Informatiques | Posted by jerry mars 18th, 2009

Dans la vie, des choses nous inspirent, et d’autres nous dégoutent, telles de vulgaires passoires.

Quoique – ah non là le mot serait plutôt « égouttent » -, mais si dans ce cas  la crédibilité de l’expression « comme des  passoires » reviendrait à flot, le reste de la phrase en prendrait un sacré coup.

Je n’ai jamais été inspiré par le fait d’écrire un blog, j’ai toujours trouvé ça ridiculesement débile et honteux. Le pire est que je me sentais maudit de par ma profession d’informaticien, comme quoi déjà si dans la vie t’es mal barré socialement y a toujours moyen de toucher le fond. Tiens rien à voir, mais en passant ça me donne envie de faire la critique de l’album Rock bottom de Robert Wyatt.  Passons.

Malgré tout, nous avions un site, binôme et moi même, binôme, pour vous servir – comme dans Bilbo le Hobbit de Tolkien, sauf que les nains s’appelaient Bifur et Bombur, et n’avaient pas pour hobby de se déguiser en Blues Brothers. Et dans ce site nous avions déjà presque tout fait, forum, jeux prizee, livre d’or, mailing list (ahahahahah…. pardon). Manquait le blog. Le blog. AHHHHHH.

Commençons.

Linux PART 3: Le soulèvement des machines

Critiques Informatiques | Posted by cro mars 13th, 2009

Et oui, ces articles sont comme la saga Terminator, quand on croit que c’est fini, il y en a encore.

Alors, depuis la dernière fois, si je me souviens bien, Linux marchait, et ce parce que j’avais installé manuellement le pilote de la carte graphique.

Mais, si j’en crois ce qui arrive en ce moment, linux n’aime pas qu’on laisse l’ordi éteint pendant trop longtemps.

En effet, je ne l’ai pas allumé pendant plusieurs jours.

Résultat: il me refait une erreur au démarrage, cf mon article précédent. Qu’à cela ne tienne, tant pis, je suis dégouté d’avoir cette fenêtre d’erreur au démarrage… Mais je fais les mises à jour.

En regardant vite fait j’aperçois parmi les mises à jour, une mise à jour du kernel linux, du noyau de linux quoi.

Et je me dis naïvement: si ça se trouve ça va régler ces problèmes de pilotes de carte graphique, on sait jamais, peut-être qu’avant c’était pas une version stable du noyau.

Grave erreur!

Une fois les mises à jour effectuées et l’ordinateur redémarré… Ben l’ordi ne redémarre pas justement.

Alors suivant mes souvenirs de mes posts sur le fameux forum fedora, je me dis que peut-être c’est parce que j’ai démarré sur un kernel différent de celui pour qui j’avais installé le pilote, comme me le disait un des forumeurs. (Ce qui voudrait dire que sous linux, si on fait les mises à jour automatiquement, il faut penser à désinstaller les pilotes avant, et à les réinstaller après. Si ça vous dis quelque chose, vous verrez donc à quel point c’est un concept bidon, et je doute fortement qu’il en soit vraiment ainsi dans le linux-monde).

Bref, écran noir au démarrage comme avant.

Je me dis: Bon, je vais passer en mode texte pour désinstaller tous les pilotes de la carte graphique, et réinstaller (encore) les bons pilotes.

Mais j’ai commis une grave erreur: je ne l’ai pas fait tout de suite. Je n’ai encore pas allumé le PC pendant plusieurs jours.

Conséquence: Je peux passer en mode texte une fois que j’ai mon beau écran noir. Sauf que pour désinstaller les pilotes, il me faut rentrer une commande en mode texte… Et… Linux maintenant si j’en crois les messages, n’arrive plus à trouver internet! En tout cas à se connecter aux sites. Bon, quoiqu’il en soit, impossible de lister les trucs installés sur l’ordi, pour savoir quoi virer.

Là, ça commence à vraiment me gonfler (encore).

Pour bien vous détailler ce qui se passe, et vous montrer à quel point ça me saoule, quand je tape ma petite commande en mode texte, non seulement j’ai des messages d’erreur et ça ne marche pas, mais même après 5 minutes, l’ordinateur n’a pas fini l’execution de la commande (alors qu’elle ne marche pas), et ne me rend pas la main pour que je tape une nouvelle commande!

Prochain épisode: Linux: le quinzième passager. (non rien à voir).

Linux PART 2: Judgement Day

Critiques Informatiques | Posted by cro mars 13th, 2009

Epilogue:

Suite à mes déboires sous linux (voir article précédent, sur-long), voici la fin de ces aventures palpitantes, bientôt disponibles en DVD et en live CD sur alarue.org.

J’ai donc demandé de l’aide sur le forum de fedora.

Pendant 23 posts, un des modérateurs était convaincu entre autres:
_Que j’avais pas lu la doc
_que j’avais démarré sous un autre kernel (bon en gros je lui ai dit que je l’avais pas fait et il a persisté, non pas en insistant méchamment, mais comme s’il comprenait pas).

Comme souvent, on m’a conseillé de ne surtout PAS installer le pilote à partir du fichier « .run » téléchargeable du site NVIDIA. mais plutôt d’utiliser le dépôts de linux.

Alors, après 23 posts, et presque 24heures crono, (bon pas non stop quand même), j’ai quand même essayé.

Comme je l’avais remarqué d’entrée, le problème est apparu suite à une mise à jour de linux.
Comme je l’avais lu sur le forum de fedora, à la date du bug il y avait une nouvelle version du pilote qui était sortie.

Je suis donc allé sur le site interdit de NVIDIA.
J’ai téléchargé l’impensable: le fameux fichier « .run ». Je l’ai lancé.

Et ça a marché.

Tout est redevenu fonctionnel.

Qu’en penser? ARGH ça me démange mais je ne serais pas trop méchant avec les linuxiens, qui ont quand même pris de leur temps pour essayer de m’aider.

Sauf que, à force de trifouiller, maintenant j’ai une erreur à chaque demarrage de linux…, une belle fenêtre au milieu de l’écran.

Mais ce n’est pas ça la meilleure.

Entre temps j’avais téléchargé Mandriva et Debian pour voir s’ils marcheraient mieux (il restait encore openSUSE après). Du coup, juste pour voir, maintenant que tout marche avec fedora, j’ai voulu quand même tester Mandriva en live CD, sans rien installer.

Mandriva se charge… Puis Ecran Noir.

Les PC ont leurs raisons que la logique ne connaît pas. (moi-même)

Prochain épisode: Linux: le soulèvement des machines.

Edit: Malgré mes recherches longues et ennuyeuses sur google, je ne suis pas arrivé à virer cette fenêtre. Comme ça allait me gaver, et que, à propos de linux, je commence à saturer, et comme j’avais encore rien mis sur l’ordi: j’ai comme à mon habitude réinstallé Fedora.

Mais oh surprise: l’installtion du pilote de nvidia marchait plus. Pourquoi? il manquait le paquet kernel-devel que j’avais pourtant installé immédiatement. Trop tôt peut-être? Et bien oui.

En effet, après avoir installé les mises à jour, (ça ne suffisait pas), après avoir désinstalleé et réinstallé kernel-devel, la solution était donc:

Installer le pilote depuis les dépôts linux comme me le disaient les linuxien. Le désinstaller juste après. Installer kernel-devel.

Là, ça marche.

Et y’en a qui osent vanter les mérites de linux pour le grand public…

Linux PART 1: Argh.

Critiques Informatiques | Posted by cro mars 13th, 2009

Voici un petit conte de noël pour informaticiens. Parce que j’aurais bien créé un blog rien que pour ça, mais ça aurait été inutile.

Tout à commencé quand je me suis dit: allez, je vais me remettre à linux. Bon d’accord depuis 5 ou 6 ans, j’ai tout oublié des commandes unix, mais c’est pas grave, apparament linux a fait des progrès et on est plus obligé de taper tar ungzip -xcvf mon_fichier -9 -1 pour faire quelque chose. Maintenant, y’a une interface graphique qui marche. Il parait.

Alors naïvement, j’ai pris ubuntu. Ca avait l’air sympa. Je ne le savais pas encore mais j’allais passer autant de temps sur google à chercher des commandes que sur le reste de l’ordi. Mais c’était pas très grave.

Alors, une des premières choses que je fais, c’est d’essayer de customiser un peu linux, puisque depuis il n’y a pas si longtemps j’étais sous mac. J’avais donc pris un peu des goûts de luxe au niveau de l’ergonomie et du look.

Alors j’essaie d’activer les effets 3D de mon ami ubuntu. Il ne veut pas, mais me dit quelques secondes plus tard qu’il faut installer un pilote (propriétaire) pour la carte graphique. Alors je l’installe, il redémarre. Non, en fait il s’éteint, et il n’arrive plus à redémarrer. Ubuntu une fois lancé n’affiche qu’un écran noir (voire un écran rayé une fois). Evidemment, impossible d’ouvrir une session, même sans le mode graphique. Alors je me dis que le pilote fait tout foirer. Et je redémarre donc en mode je sais plus quoi pour réparer linux. Je lance tout ce qui peut être lancé et qui me semble servir à quelque chose.

Ubuntu redémarre, et là, ça marche. Sauf que… Oui le pilote n’est pas installé. Donc pas d’effets 3D. En fait, pas non plus de lecture de dvd en plein écran sans que ça rame, et encore moins de navigation fluide sur internet ou ailleurs.

Alors je me dis: pas grave, j’ai mon mac, je me servirai de linux que pour limewire. Pour le reste, je reste sous mac 🙂

Ben ouais, pas le choix. Et je me souviens avec une certaine nostalgie du début des années 2000, quand j’avais installé red hat et que j’arrivais à faire planter linux rien qu’avec un traitement de texte alors que tout le monde disait que ça plantait pas. Et quand je dis plantait, c’était pas juste le logiciel qui plantait, mais bien linux qui freezait.

Je retrouvais donc tout ça sous ubuntu, puisque bien sûr il plantait aussi, parfois.

Evidemment j’ai passé je ne sais combien d’heures en compagnie du meilleur ami du linuxien, j’ai nommé les forums de discussions efficacement trouvés par google. Mais personne n’a trouvé le moyen de m’aider sans que ça prenne 3 semaines non stop.

J’ai même compilé GIMP (et ses dépendences), je sais pas ce qui m’a pris…

Puis vint l’illumination: et si j’installais fedora pour voir si ça marche pas mieux?

J’installe donc fedora, plus lent à l’install, mais quand j’essaie d’installer le pilote de la carte graphique… Waahou! Ca marche! Enfin des effets 3D (qui ne servent pas à grand chose en terme de productivité, mais qui sont agréables).

Alors j’installe mon ami cairo-dock, et compiz-fuzion. Ce dernier étrangement n’aime pas sauvegarder les réglages que je lui mets. Il n’aime pas fonctionner sans problème apparament. Mais peut-être était-ce parce qu’il lui manquait compiz-fuzion-icon, qui est la seule façon que j’ai eu pour qu’il marche. Et pour que Emerald marche.

J’ai installé emerald pour que les fenêtres soit encore plus jolies. Mais bon. Après d’innombrables bugs comme le fait qu’emerald ne voulait pas rester, et qu’à la place… il n’y avait plus rien, même pas les fenêtres de base (ça veut dire: y’avait plus les petits boutons pour fermer la fenêtre, la réduire etc.) Je me suis dit que j’allais pas les contrarier, et que j’allais leur laisser compiz-fuzion-icon.

Y’avait aussi un autre bug (parmi tant d’autres): linux n’avait pas envie de sauvegarder mes réglages pour la résolution d’écran. alors il voulait bien que je change de résolution une fois (au deuxième changement, plus rien ne se passait), mais par contre à chaque redémarrage il revenait à sa résolution par défaut… Allez savoir. Bien entendu, vous savez comme moi que les aides qu’on trouve sur les forums ne sont pas toujours très… aidantes.

Et la vie suivait son cours, jusqu’à ce jour fatidique… d’aujourd’hui.

Bien entendu il y avait toujours des bugs, notamment firefox qui n’aime pas aller trop vite quand on fait défiler une page, pas plus de 10pixels à la secondes sur les pages trop grandes. Parfois linux plante également.

Mais là… En fait linux doit être une intelligence artificielle. Parce qu’aujourd’hui il a décidé de ne plus démarrer. L’interfage graphique a pété, de temps en temps je peux quand même me connecter en mode texte, mais j’ai beau redémarrer, rien.

Alors voilà. Chouette. Sur mon PC j’ai linux en mode texte. Youpi.

I love linux.

Quand je pense qu’il y en a chez qui ça marche, il paraît.

J’ai bien sûr oublié de mentionner que linux (comme windows) ne démarre qu’après 2 essais (pour fedora) ou 3 ou 4 (pour ubuntu), mais bon.

Tout le monde ne peut pas être MacOSX, qui, lui, la plupart du temps, s’en tape qu’une programme plante, il continue de tourner.

Alors c’est sûr, linux c’est le top si on a rien d’autre à faire de sa journée que d’apprendre à programmer soi-même linux. Là, oui, sous linux on peut tout réparer. Mais soit faut être super intelligent (informatiquement parlant) soit faut pouvoir vivre 3 journées en une seule pour avoir le temps.

Su-Per.